Orchestre : Contrebasse en lumière

Un programme constitué d’oeuvres peu connues, à découvrir absolument sous la direction du jeune chef Ka Hou Fan.
Cherubini, compositeur français d’origine italienne, a surtout écrit pour l’opéra et on lui doit pourtant cette unique Ouverture de concert en sol majeur composée pour Londres en 1815. Contrebassiste lui-même mais également chef d’orchestre et compositeur, Giovanni Bottesini a permis à cet instrument d’être considéré comme un instrument soliste qui sera servi pour cette soirée, par Théotime Voisin, jeune contrebassiste virtuose. Si l’on connait bien la vie d’Alfons Mucha, maître de l’Art Nouveau, grâce à Sarah Bernhardt qui l’avait choisi pour ses affi ches de spectacle, il n’en est pas de même de sa belle-fi lle Vítězslava Kaprálová compositrice et cheffe d’orchestre reconnue en Tchécoslovaquie puis à Paris qu’elle dût quitter avant l’entrée des Allemands pour fi nir ses jours à Montpellier à seulement 35 ans en 1940.
Ermanno Wolf-Ferrari, compositeur italien qui s’est surtout consacré à l’opéra est aujourd’hui un peu oublié bien qu’il ait été joué dans le monde entier avant la Première Guerre mondiale.
Direction : KA HOU FAN
Soliste : Théotime VOISIN, contrebasse
PROGRAMME
Luigi Cherubini (1760-1842) : Ouverture de concert en sol majeur
Giovanni Bottesini (1821-1889) : Concerto pour contrebasse et orchestre en fa dièse mineur, « Gran Concerto »
Vítězslava Kaprálová (1915 -1940) : Suite en miniature opus 1
Ermanno Wolf-Ferrari (1876-1948) : Sinfonia brevis en mi bémol majeur
Théâtre Jean Alary
6 rue Courtejaire, CarcassonneCe théâtre dont la construction débuta en 1933 d'une capacité de 850 places, accueille d'octobre à Mai des spectacles aussi variés que des pièces de théâtre, de l'art lyrique, de l'art dramatique, de l'opéra comique, de l'opérette, de la danse, des variétés, etc... L’histoire du Théâtre Jean-Alary est liée à celle de l’ancien couvent des Jacobins. Ce dernier fut construit à la fin du XVIe siècle et était situé sur l’emplacement de l’actuel théâtre. À la Révolution Française, le couvent fut confisqué et vendu à divers particuliers. Benoît Faral, l’un des acquéreurs, prit la décision de transformer ce qui était auparavant l’église du couvent en Théâtre. La nef devint la salle de spectacle, la scène et les dépendances furent installées dans le choeur. Enfin, les couloirs, les galeries et le bar furent aménagés dans les chapelles latérales. En 1931, la municipalité, compte tenu de l’état de vétusté des lieux, décide la construction d’un Théâtre moderne toujours sur le même emplacement. Les architectes en charge de ce projet, Marcel Oudin et Marius Esparseil, donnèrent à l’ensemble un style tout à fait représentatif des années 1930. Le peintre suisse Gustave Jaulmes, grand prix de Rome, se vit confier la réalisation de la décoration des escaliers d’honneur ainsi que celle du dessus de scène. La dernière opération de rénovation date de 2004, le nom de Jean-Alary, rend hommage à l’un de ses directeurs. Ce lieu, d’une capacité de 850 places, accueille d’octobre à mai des spectacles aussi variés que de qualité où la plupart des Arts Scéniques y sont représentés